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Résumé du projet
La nature technique et sociale de la flexibilité comme point de départ : La flexibilité est un enjeu qui appelle des innovations techniques pour orchestrer une flexibilité entre production et consommation, face à l’intermittence des énergies renouvelables (soleil, vent …), ou au risque de congestion ou aux limites des moyens de production disponibles, mais qui appelle aussi à des innovations sociales pour aller vers une implication/appropriation des acteurs de la chaîne énergétique, des gestionnaires, jusqu’aux consommateurs qui font partie du système énergétique et de sa dynamique de fonctionnement et de réaction.
Appelant un nouveau paradigme de recherche technique & social : Dès lors il devient indispensable de développer une nouvelle approche paradigmatique d’ordre technique et sociale pour de nouvelles questions scientifiques:
- quelle est la nature d’un système technico-social de production/consommation d’énergie adressant :
o La flexibilité indirecte (ou implicite) mobilisant les acteurs sur des solutions techniques et organisationnelles passant par l’envoi de signaux (tarifaire et non tarifaires).
o La flexibilité directe (ou explicite) passant par le pilotage de systèmes de production, de consommation, ou de stockage, dont la gestion est assurée directement par des algorithmes, des systèmes, et des acteurs (type agrégateurs). - quelles nouvelles méthodes et approches à l’interface des sciences de l’ingénieur et des sciences humaines et sociales pour :
o observer, mesurer (quantitativement & qualitativement) les dynamiques de flexibilité, alimentée par une recherche participative allant sur des living-labs et des terrains réels,
o et être in fine en mesure de proposer de nouveaux outils de conception, de simulation, intégrant de nouveaux indicateurs. - tout ceci pour en être en mesure de répondre à de nouvelles questions :
o Comment les solutions techniques permettent-elles de mobiliser les leviers d’appropriation et d’implication de flexibilité dans la chaîne de consommation et de production d’énergie.
o Comment la nécessaire prise en compte de l’«Humain dans la boucle» à titre individuel et collectif, rend nécessaire de revoir les méthodes de mesures, de caractérisation et d’innovations. - pour in fine aboutir à de nouvelles solutions techniques et de nouveaux outils de simulation et de conception s’appuyant sur de nouveaux indicateurs intégrant les nouveaux gisements de flexibilités de la production et de la consommation et les dimensions sociales (organisation, comportements, pratiques, modèles économiques)
Dans cet esprit, le consortium Flex-TASE, en réunissant principalement des sciences de l’ingénierie, mais aussi des SHS et des sciences économiques, est en mesure, avec une approche technico-sociale de la Flexibilité, de produire :
- des méthodes pour la caractérisation des réservoirs et des leviers de flexibilité sur la demande directe (basés sur des systèmes techniques) et indirectes (passant par les acteurs et l’envoi de signaux)
- la construction d’indicateurs scientifiques quantitatifs et qualitatifs de caractérisation
- de nouvelles générations d’outils de calcul et de simulation pour la flexibilité inter-opérables entre les paradigmes de la simulation dynamique, de l’optimisation et de l’approche agent
- la mise au point d’une recherche socio-technique sur des scènes de recherche de type living-lab et terrain , à l’interface des innovations techniques des usages et usagers. Les terrains de recherche couvriront le résidentiel, le tertiaire et les industries de type électro-intensif, en lien avec les communautés énergétiques, les gestionnaires de réseau de distribution et de transport, des opérateurs d’agrégation et les fournisseurs d’énergie
- Le déploiement d’une plate-forme de type observatoire support à une dynamique de recherche sur la flexibilité pour accompagner une recherche de science participative (à l’échelle des consommateurs et des communautés énergétiques) et une approche de science ouverte (open source, open-data, …)
13 work-packages dans 6 axes
